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Pensées
 

Chaque moment de la journée possède son énergie propre. Avez-vous remarqué la qualité particulière des heures du petit matin? Ces heures recèlent une qualité, une densité qui nous enveloppent de douceur et nous aident tout à la fois à la concentration comme aucun autre moment de la journée.

Alors goûtez ces premières heures du jour qui aident au recentrage, au travail sur soi et sont propices à la plénitude intérieure.

Pensée du 11 août 2019

Ne pensez pas que parce que vous allez voir un thérapeute une fois par semaine, vous vous êtes acquitté du travail sur vous pour la semaine. Le travail sur soi n'est pas une parenthèse dans une vie trépidante et qui nous pousse toujours hors de nous-même. C'est une présence à soi de chaque instant, c'est une conscience sans concession qui nous invite à aller regarder nos ombres pour les transformer, c'est un travail de centrage permanent. C'est l'accueil de ce qui est et vient à nous comme matériau pour nous faire grandir, quelle que soit la nature de ce qui vient à nous. Ainsi, le premier rayon de soleil du matin est notre première nourriture et - ô combien précieuse - si toutefois on le goûte en conscience.

Aujourd'hui, je vous invite à prendre le temps de vous arrêter. Donnez-vous des temps de pause pour vous recentrer (cela prendra peut-être 2 minutes) et revenez à vous. Pour ce faire, centrez-vous sur votre respiration le temps de quelques souffles, puis faites le bilan de l'heure écoulée par exemple et voyez à quel moment vous avez vraiment vécu en conscience et à quel moment vous avez été happé par les événements de la vie, vos émotions, l'action, etc. et n'avez plus agi en conscience. Reprenez le cours de votre vie en essayant de rester centré, c'est à dire présent à ce que vous vivez et recommencez l'exercice de centrage l'heure suivante. Et observez l'évolution dans votre journée sans jugement.

Pensée du 22 juillet 2019

Se mettre en chemin c'est bien, encore faut-il comprendre ce que cela signifie. Il ne s'agit pas d'emprunter quelque route que ce soit à l'extérieur de soi. Se mettre en chemin, c'est revenir à soi, trouver le chemin à l'intérieur de soi. C'est le chemin le plus difficile, le plus âpre et parfois le plus douloureux. Mais il n'y a pas d'autre chemin possible pour atteindre la source. Si autant de gens préfèrent prendre un chemin à l'extérieur, c'est parce qu'il faut beaucoup de courage pour entrer en soi, regarder ses ombres, les reconnaître sans en être détruit et les transmuter en lumière. Mais c'est le plus grand cadeau que vous puissiez vous faire.

Et surtout c'est le plus grand cadeau que vous puissiez faire aux autres et au monde. Une fois vos ombres transmutées, alors seulement vous pourrez rayonner votre lumière à l'extérieur.

Aller à l'extérieur sans avoir fait au préalable ce retour à soi, en pensant que c'est plus altruiste de prendre soin des autres c'est au contraire projeter tout ce que l'on n'a pas réglé de soi-même sur l'autre.

On ne peut aider l'autre à se mettre en chemin que parce que l'on a soi-même beaucoup, beaucoup regardé ses ombres en face et travaillé à les transmuter. Alors seulement on peut regarder l'autre tel qu'il est, là où il en est, sans jugement ni projection et lui offrir notre écoute empathique et inconditionnelle comme une invitation pour lui à se mettre sur son propre chemin.

Pensée du 21 juillet 2019

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